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site d’Anne Savelli

Lire le bruit #23

Travail avec la frise

dimanche 3 Décembre 2023, par Anne Savelli

Où il est question de comprendre le parcours des personnages en se servant de la frise (avec un peu de 10:04).

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Messages

  • Bonjour Anne

    Lire le bruit pour attraper la vie
    Dire le bruit pour attraper la ville
    Les sont et les mots sont impolis, ils n’attendent pas le silence pour s’exprimer, j’imagine un peu la difficulté de ce beau projet. J’imagine que l’envie de donner du sens ( de l’épaisseur) à ce que nous entendons est inscrit en nous, un instinct de survie. Ce besoin de sens est un véritable frein pour chaque écrivain, une nécessité supposée du lecteur, un besoin de penser de l’auteur peut-être. Je ne sais pas si ces mots ont le moindre intérêt, du moins j’ai fait court.

    Slts
    Laurent

    • Merci, Laurent, pour ce message (je réponds tard, pardon. J’ai très peu de commentaires, et jamais de notifications, c’est pourquoi je ne pense jamais à aller voir...).
      Le besoin de sens comme un frein, je le note, au passage, ce soir. J’y réfléchirai certainement.

  • Je viens d’écouter, et c’est sûr que l’impression de patiner arrive, mais est-ce qu’elle n’est pas logique cette impression, intrinsèquement liée à l’écriture (à la vie, la vie de l’écriture, si c’était une avancée tout le temps à la même vitesse ce serait une machine à tricoter) (j’adorerais parfois) (mais ce serait aussi un peu plastoc, moins "à naître" en fait ?) bref, tout ça pour dire que je viens juste d’écouter ton épisode à la suite de cette vidéo https://youtu.be/_JscdZQHBDo?si=TcuTN9OcdhYUgIqy
    (envoyée par PCH, relayée par FB, ou l’inverse) et je ne saurai pas dire pourquoi comment, mais il y a des correspondances, sur ce qui est de l’ordre du creusement, de l’invisible, peut-être que ce que tu peux qualifier par instant de "superficiel" serait d’une autre texture, qui a à voir avec cet "invisible qui se découvre" et qui découvre. C’est le mélange entre construction et instinct peut-être (et aussi la question de la confiance ? confiance en la construction et confiance en l’instinct ?) (je suis peut-être complètement à côté du nœud à dénouer :-( (mais c’est le principe avec le dénouage de nœuds, on voit mal où ils sont)

    • Merci beaucoup, Christine,
      Désolée du retard à répondre, je n’ai pas de notifications, pour les commentaires, sur ce site... J’irai écouter l’émission quand les hauts et les bas sur la confiance en le texte (ces jours-ci, à propos du Perec à venir) (quel que soit le projet, les cahots sont là, toujours) se seront un peu calmés.
      En attendant, heureusement, il y a les Minutes papillon !

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