Bouclée dans l’écran

Je n’ai pas envie de faire long, car je n’ai pas envie de parler de cette semaine d’épreuves, éprouvante, oui, c’est vraiment le cas de le dire, de La Boucle impossible, à corriger, reprendre, changer, enregistrer, écouter, recommencer, enfermée dans l’écran. Avec Joachim, malgré ses difficultés actuelles, nous travaillons toujours très bien ensemble. Chacun va au bout de ce qu’il peut faire, envoie ses changements à l’autre, prend en compte ses retours, et c’est reparti. Il s’agit de mener le texte le plus loin possible, pour des raisons purement littéraires.

Cependant, par moments, c’est vraiment une tâche énorme — qui ne vient que de nous, certes, mais serait certainement allégée si le cercle de soutien pouvait s’ouvrir un peu, pour reprendre une métaphore qui se trouve dans le livre. Bref, je poste ici, avant toute chose, un collage fellinien trouvé dans la rue, alors que me hantait le texte, pour m’aider à avancer, à ne pas répéter les erreurs commises à la fin de la rédaction de Musée Marilyn, quand je n’avais pas de retours et que, par compensation, je travaillais plus encore.

(Oh, Dita Kepler qui s’envole, puis chute, je ne me souvenais plus qu’elle pouvait ressembler à Federico/Marcello.)