Fenêtres Open Space

site d’Anne Savelli

Dynamique extérieure

dimanche 28 Avril 2024, par Anne Savelli

(Lire en pleine nature, le long de la ligne de narcisses de Delphine Bresteché, à Corcoué-sur-Logne, en faisant apparaître des personnages nés du virtuel)

Lundi Voilà, le tour du mois d’avril (Marseille, Clermont, Nantes) est terminé. Avant un dernier passage à Clermont fin mai pour la clôture de ma résidence et, surtout, un grand voyage déconnecté, en mai, retour à Paris avec, pour commencer, une réunion de L’aiR Nu, à la fois en visio et in situ (je ne me souviens plus du terme du confinement. Ah si : en présentiel. Terme qui a déjà terriblement vieilli, non ?). Où l’on est d’accord pour dire que le renouveau du site, avec ses publications hebdomadaires sur la page d’accueil, est une réussite, mais qu’il faut maintenant arrimer les wagons à une locomotive (métaphore cheminote qui nous sied), autrement dit : trouver de nouveaux projets extérieurs à mener — et donc, des partenaires, un budget, etc.

(photo de Pierre Cohen-Hadria, à retrouver dans son billet)

(photo de Mathilde Roux)

Bon, tout cela demande encore beaucoup de boulot, ce qui est un peu démotivant. Heureusement, l’amitié est bel et bien là, ce que nous faisons a du sens, trouvons-nous, et tout se termine par un PV assez hilarant de la réunion par Joachim — on apprend également, au passage, que Mathilde Roux exposera en juin à Saint-Germain-en-Laye.
Mardi Changement de cap. Après Bruits, le site (Marseille), Musée Marilyn (Clermont) et La Boucle impossible (Corcoué), voilà le retour de mon Perec, Lier les lieux, élargir l’espace, dont je renvoie une nouvelle version à l’éditeur, Thierry Bodin-Hullin. Pour me stimuler, je l’écoute à France Culture. J’écoute également les conseils d’un youtubeur sur l’organisation de sa journée et j’en retiens ceci : pour le cerveau, changer de tache demande une grande énergie, c’est pourquoi il vaut mieux travailler en "blocs" que d’aller et venir de tâche en tâche. L’idée est également d’examiner les moments, dans la journée, où nous avons le plus d’énergie. Je me dis que je vais expérimenter cela et y reviendrai peut-être, comme je l’ai fait avec la méthode Julia Cameron, dans Faites entrer l’écriture.

Jeudi À propos de podcast, ce jeudi, nous sommes le 25, et un nouvel épisode vient donc de sortir. Parution de La Boucle impossible aidant, il tente d’expliquer les raisons pour lesquelles j’ai créé et animé pendant tant d’années un "être" aussi fuyant et bizarre que Dita Kepler. Comment traiter le personnage, notion mise à mal au XXe siècle, ère du soupçon ? Telle est la question de départ.

Le même jour, je passe en gratuit l’épisode qui a suscité le plus de commentaires sur Patreon à sa parution : Le syndrome de la page pourrie. J’ai bien senti que le fait de ne plus supporter, par moments, ce qu’on écrit, parle à beaucoup ! Je me demande, tout de même : ai-je raison, économiquement, de procéder comme je procède ? Ne vaudrait-il pas mieux que mon podcast soit uniquement réservé à mes abonnés ? Ceux que je rencontre sont encourageants, en tout cas. Cela fait plusieurs fois qu’on me dit attendre le 25 du mois, et même, le dimanche, pour recevoir la newsletter, différente du semainier, à laquelle elle est corrélée. Avant de m’y mettre, j’ai toujours l’impression de n’avoir rien de plus à dire. Pourtant, chaque fois, j’y parviens, sans doute parce que je sais, plus précisément, à qui je m’adresse.

Bref, je teste, je tente depuis quelque chose depuis bientôt un an, qui m’enthousiasme mais nécessite, comme c’est également le cas de L’aiR Nu, une dynamique extérieure.

Je le disais au début de ce semainier : je vais me déconnecter une quinzaine de jours, mi-mai, et partir loin. Ce grand voyage me donnera-t-il des réponses à ce type de questions ? En suscitera-t-il d’autres ? Inutile de chercher les réponses en amont, je crois.

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