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Minutes aiguisées

dimanche 8 Juin 2025, par Anne Savelli

(Oh, un panoramique, ici, pour la première fois. Je dois être influencée par les photographies des appartements, qui vous ajoutent des mètres carrés. C’était néanmoins la seule façon de faire entrer cette formule, qui fait la jonction entre 18e et 19e arrondissement, dans le cadre.)

La semaine est tellement agitée que j’écris cet article dans le train en n’ayant plus la moindre idée, sur le moment, du jour qu’il est (mardi ? jeudi ?) ni de la date. De toute façon, nous n’allons pas tarder à arriver (à Nantes ? À Paris ?) (À Paris), inutile d’imaginer avoir écrit quoi que ce soit qui raconterait les projets en cours de L’aiR Nu ni la soirée au Lieu Unique. Bientôt, par la vitre, la banlieue s’annoncera.
Pourtant, si. Avant l’entrée en gare, dire :

Le lundi, recevoir deux grands lecteurs de Perec rue de L’Assomption (où GP a grandi), autrement dit, convier Sophie Coiffier et Antonin Crenn à venir travailler dans le local de L’aiR Nu, situé au 72. Quel plaisir, que ce travail-là.

Le mardi, exploration du jardin d’Eole sous le soleil pour le prochain projet de bulle d’aiR, découverte d’un jardin dans le jardin, rencontres enthousiasmantes avec les bibliothécaires des 18e et 19e arrondissement, dates prises pour les deux dernières semaines d’août.

Le mercredi, travailler dans le train, arrivée à Nantes, thé avec Arnaud de la Cotte qui a sauvé sa prochaine résidence au bord du lac de Grand-Lieu de la disparition en réduisant la voilure (tout ne sera, dans le séjour, que discussions autour des coupes de budgets de la Région des Pays de la Loire dans le social et la culture), retrouvailles avec les auteurs de Perec 53, salle pleine à LU (merci à Magali Brazil de la Maison de la poésie, et évidemment, aussi, à Thierry Bodin-Hullin), dîner tous ensemble puis déambulation nocturne avec Sophie Coiffier (égarées à minuit dans la ville à force de discuter au lieu de regarder le chemin) et convoi de livres pour la rencontre de la semaine suivante, le 13, à l’Ours et la vieille grille :

Le jeudi, sous une pluie continue, arpenter le centre de Nantes sur les pas de Delphine Bretéché avec Laure, l’amie de toujours, après avoir pris quelques notes au café, le matin, et avoir reçu d’elle des cadeaux pour mon anniversaire. Se demander si cette sensation fugace d’être à nouveau entrée dans un projet d’écriture allait durer, ou si le rouleau compresseur trouver un appart/trouver de l’argent n’allait pas l’écraser.

Vendredi : je pose cette photo, qui n’aura de sens que pour moi, justement pour ne pas oublier ce moment, les notes que j’ai prises, même en pleine fatigue ; pour ne pas me laisser dévorer par le reste, qui n’est pas écriture. L’après-midi, j’achète un nouvel agenda.

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