Une chaise dans l’eau

C’est un peu comme être assis sur une chaise dans l’eau (ici : Copenhague). Pour se remettre à nager (à écrire), il faut commencer par s’assoir, laisser passer l’orage, avant d’abonner la chaise.

Je le disais, en fin de semaine : ce qui me sauve, c’est le podcast. Le podcast ne vole pas de temps à l’écriture, il permet de la réinstaller. En ce qui concerne Faites entrer l’écriture, je conserve mes deux mois d’avance et j’espère continuer ainsi. L’épisode 5 (L’image de l’écrivain.en vacances) vient d’apparaître pour les contributeurs et l’épisode 2 (l’entretien avec Christine Jeanney, fait à Bayeux) est en ligne pour tout le monde. De mon côté, je viens de terminer l’épisode 7, qui sortira le 25 novembre.

Parfois, comme pour celui-là, je passe un temps fou sur le montage. Le temps défile, je ne m’en rends plus compte. Puis je glisse vers le document texte en cours. Je tente d’écrire, y arrive plus ou moins, me pose des questions, que j’’enregistre elles aussi (elles sont faites pour m’aider et nourriront le second podcast, Lire le bruit).

Il y a aussi le collectif. L’aiR Nu vient de changer sa page d’accueil, de nouvelles rubriques sont nées, voilà une vraie source de réjouissances.

On trouve désormais :

• Une rubrique de courtes lectures, paraissant chaque mardi, L’aiR Lu (ressemblant un peu à mes anciennes 36 secondes, mais je ne suis plus la seule à m’y coller.

• Deux rubriques paraissant un mercredi sur deux : Les épiphanies de Pierre Ménard et les Minutes papillon de Christine Jeanney.

• Une rubrique à parution plus libre, À l’entendre, à partir de notre sonothèque (vous allez bientôt pouvoir participer, mais nous y reviendrons).

• Celle de Pierre Cohen-Hadria, Ville et cinéma, toujours active.

• Enfin, En réserve permet de retrouver, de façon aléatoire, une ancienne partie du site, devenue inaccessible, en cliquant sur une simple image, tandis que Les actualités autour de L’aiR Nu, tout en bas de la page, permet de savoir qui fait quoi en ce moment.

  Voilà qui donne du travail. Je suis néanmoins retournée à Bruits, pour finir, et comme à chaque fois, j’aimerais à nouveau ne plus en sortir. Il faut parfois des jours pour à retrouver ce sentiment. Croisons les doigts, attendons la suite.